‘Quem fugis’: The Poetics of Arrested Flight in ‘Other Kingdom’ and Howards End - Université de Picardie Jules Verne Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Études britanniques contemporaines - Revue de la Société dʼétudes anglaises contemporaines Année : 2020

‘Quem fugis’: The Poetics of Arrested Flight in ‘Other Kingdom’ and Howards End

‘Quem fugis’: poétique de l’échappée suspendue dans ‘Other Kingdom’ et Howards End

Résumé

From his earliest short story, ‘The Story of a Panic’ (1904), to A Passage to India (1924), E.M. Forster drew on classical sources to describe affective interactions between people and places, such as Theocritus’s Idylls or Virgil’s Eclogues, in which trees, rivers, caves respond to the human voice and are attuned to human feelings, or Ovid’s Metamorphoses, where transformation gives rise to new forms of sentient vegetal or mineral beings. Howards End is no exception, as Forster revives the Ovidian motif of the ‘metamorphosis of escape’ to depict the mutations affecting Edwardian England. The house and the tree at Howards End will suspend Margaret and Helen Schlegel’s flight and become the place where new affects—new modes of relationality and commonality—will find expression. Forster thus creates an English mythology, which is not merely backward looking but constitutes an ambivalent response to modernity and contributes to redefining the condition of the subject at the turn of the century.
De sa toute première nouvelle, ‘The Story of a Panic’ (1904), à A Passage to India (1924), E.M. Forster s’inspira d’œuvres grecques et latines pour décrire les interactions affectives entre les êtres et les lieux : les Idylles de Théocrite et les Bucoliques de Virgile, où la nature a une voix qui peut entrer en résonance avec celle des hommes, ou encore les Métamorphoses d’Ovide, où la transformation physique crée de nouveaux êtres hybrides, végétaux ou minéraux. Howards End ne fait pas exception, puisque Forster y revisite le motif ovidien de la ‘métamorphose de fuite’ pour décrire les mutations de l’ère édouardienne. La maison et l’arbre de Howards End vont suspendre l’échappée de Margaret et Helen Schlegel et devenir le lieu où de nouveaux affects—de nouveaux modes de relation entre les individus, inspirés par la croissance lente et quasi imperceptible des plantes—vont pouvoir s’exprimer. Forster crée ainsi une mythologie anglaise qui n’est pas simplement nostalgique, mais constitue une réponse ambivalente à la modernité et permet de redéfinir la condition du sujet au tournant du siècle.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-03650903 , version 1 (25-04-2022)

Identifiants

Citer

Marie Laniel. ‘Quem fugis’: The Poetics of Arrested Flight in ‘Other Kingdom’ and Howards End. Études britanniques contemporaines - Revue de la Société dʼétudes anglaises contemporaines, 2020, 58, ⟨10.4000/ebc.8737⟩. ⟨hal-03650903⟩
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