Leurres et malheurs de la description chez Jules Verne ou l’impossible légitimation des Voyages extraordinaires
Résumé
Aspirant à entrer en littérature par la description, Verne est repoussé dans ses marges par cette même description, emportée par le réalisme dans une mue scientifique. Cette ironie se double d’un paradoxe : pressentie comme agent de littérarité, la description est cependant pour Verne le lieu privilégié des emprunts. Entre sublime et pédagogie, entre création et reproduction, la description témoigne des paradoxes de l’écriture des Voyages extraordinaires.