La statistique au service d’une pensée binaire dans l’Angleterre victorienne - Université de Picardie Jules Verne Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2018

La statistique au service d’une pensée binaire dans l’Angleterre victorienne

Résumé

L’ère victorienne fut marquée par le déséquilibre démographique entre les sexes qui eut pour conséquence d’affubler les femmes des classes moyennes célibataires de termes peu flatteurs tels que « redondantes » (redundant), « en trop » (surplus), et « surnuméraires » (supernumerary). Pour la première fois en 1851, le recensement inclut la situation matrimoniale des Britanniques et mit ainsi officiellement en lumière le « surnombre » de femmes célibataires. Dès lors, l’attention portée aux femmes augmenta parallèlement à l’évolution de la surpopulation féminine, et les recensements devinrent des outils de catégorisation et de diffusion des normes sexuelles « genrées ».

Domaines

Histoire

Dates et versions

hal-03870003 , version 1 (24-11-2022)

Identifiants

Citer

Marie Ruiz. La statistique au service d’une pensée binaire dans l’Angleterre victorienne : Genre, émigration féminine et recensements. GenERe. Épistémologies du genre : Croisements des disciplines, intersections des rapports de domination, ENS Éditions, 2018, 9791036200236. ⟨10.4000/books.enseditions.9275⟩. ⟨hal-03870003⟩
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