Le Miracle de Théophile de Rutebeuf et la prière du clerc
Résumé
Le douzain d’Hélinand, Rutebeuf le pratique presque aussi familièrement que sa spécialité formelle, le « tercet coué ». Dans Le Miracle de Théophile, La Prière du clerc, indissociable de La Repentance qui la précède, est écrite dans ce gabarit mais avec un mètre court, ce qui répond à un souci de nouveauté. Quant aux thèmes et motifs de cette oraison, c’est sans surprise qu’ils rappellent Gautier de Coinci, qu’on devine avoir été lecteur d’Hélinand, même s’il n’a pas pratiqué la célèbre strophe.